Chère Marie, chers enfants et petits enfants de Jean,
Le cours de provençal de Grasse est en deuil. C’est avec une grande peine que nous avons appris que notre ami Jeannot nous avait quittés.
Certains connaissaient Jean depuis fort longtemps. Pour ma part, celle de mon mari Gilbert et de quelques autres, nous avons fait sa connaissance, ainsi que celle de Marie lors de la création du cours par André Saïssi, professeur de provençal, à l’ automne 1994. Le cours se déroulait alors à l ‘école maternelle de Saint-Claude.
Depuis lors, ils assistaient tous deux régulièrement, non seulement aux cours mais aux diverses activités qui se présentaient : les 13 desserts, la galette des rois, les » festins » de fin d’année chez les uns ou les autres, les sorties de découverte… Jusqu’à ce que cela devienne de plus en plus difficile pour Marie qui encouragea son mari à participer encore, sans elle, aux cours, le plus souvent possible.
Durant toutes ces années, nous avons pu apprécier les qualités de Jean, sa grande gentillesse, sa modestie mais aussi ses talents de conteur et de poète. Son poème » L’aubre » peut être relu avec plaisir dans le recueil » Ribon-Ribanha » de 2012 dont l’illustration de la couverture est l’œuvre de Marie. Un autre texte intéressant de Jean se trouve dans » Ribon-Ribanha LO RETORN » de 2016. Il s’agit de » Retrach dau Paire Laugier « .
Parmi les bons moments partagés, il me revient la joie de Jeannot lorsque nous chantions nos chants provençaux et particulièrement » Vivem totjorn en montanha… », lui qui aimait tant nous raconter son village de l’arrière-pays niçois, » Barver « , je crois.
Nous garderons le souvenir d’un homme bon que, malheureusement, nous n’allons pas pouvoir accompagner pour lui dire » ADESSIATZ Jeannot « .
P/Leis amics de l’Institut d’Estudis Occitans ( I.E.O. )
Josette MORANÇAY
NOS AN ESCRICH :
Joan-Pèire BAQUIE : Cars toi,
Es embé tristum qu’empari la despartida de Joan OGGERO dich Janòt. Joan èra un sòci de tria. Se maria pintava, eu escrivia en lenga e escultava (veire lo Ribon-Ribanha http://ieo06.free.fr/spip.php?article1451 que vos convidi a tornar legir). Era un òme de qualitat, estimat de toi e una pèrdita tant per la sieu familha coma per l’IEO-06 que perde ancuei un amic.
Presenti li mieu complanchas a la familha tota de Maria e a vautres toi, sòcias e sòcis grassencs, qu’avètz perdut un amic car.
La situacion sanitària coma lo sabètz nos empedirà de l’acompanhar per lo sieu darrier viatge mas garderem sempre en lo nòstre còr l’imatge de Janòt amic e fraire de lenga.
De còr e d’òc.
Luciana GONELLA : Merci Josette d’avoir écris ce bel hommage à notre Jeannot que nous apprécions tant les uns et les autres. Je l’ai connu moi aussi à la même période, quand André a commencé ses cours à St Claude.
Il formait avec Maria un couple merveilleux, malgré les terribles souffrances physiques et morales qu »ils devaient surmonter au quotidien ils sont restés unis dans la douleur.
Il y a quelques années, quand ils arrivaient au cours, c’était un rayon de soleil qui rentrait : toujours souriants, aimant la plaisanterie. Maria et Jeannot avaient de vrais talents artistiques: peinture, sculpture du bois, écriture de beaux textes dans notre langue de coeur. Deux belles personnes !
Comme l’a souligné Josette sa famille était originaire de Belvédère, très attaché à ses racines, son visage s’illuminait quand nous entonnions la célèbre chanson de Zéphirin Castillon qui est devenue l’hymne de ce village de la Vésubie.
Dés que j’ai appris son décès, j’ai envoyé un petit message à Maria, j’imagine sa peine et son désarroi. J’aimerais pouvoir la serrer fort dans mes bras. Encore un ami de notre cours qui s’en est allé, quelle tristesse !
Michelle MESSIN : Merci Josette d’avoir su faire ce joli hommage.
Je garderai de Jean un beau souvenir d’une personne douce et d’un Monsieur dévoué pour sa Marie qui doit se retrouver bien seule.
Des bises
Frederic MARTRON : Trista novela, una meòoria que parte, lo gardarem dins nòstrei còrs coma d’autrei tant nombrós!
Christian Emellina : Partagi la vostra gran tristessa per la mancansa de Joan Oggero, la doulou dei sieus amics e de la sieua familha.
Eme la mieua simpatìa e lou mieu respet,
Reinat Toscano : Trista nòva. L’IEO83 s’assòcia à la pena de la familha e de l’IEO06.
Reinat.
Reinat Matalòt : Non lo conoissèri personalament, mas la perda d’un aparaire de la lenga noastra es totjorn un malastre.
Michel Oggero et Ghislaine Oggero-Troadec : Bonjour,
Nous avons bien reçu vos témoignages à l’occasion du décès de Jeannot, et avec soeur Ghislaine et ma maman Marie, nous en avons été touchés et nous vous en remercions vivement.
Nous en avons fait part à Maman qui ne va pas très bien, très affectée par le départ de sa moitié.
Nous restons en contact. Bien cordialement.