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Amics occitans, la cronica Ribon-Ribanha d’ancuei, titrada « A legenda da catarineta ra bèstia de Nouaishe Signoù », v’es prepauada da Mauri Osicki-Ampolini sòcia deLa SAHM, Es una adaptacion en Mentonasc dau tèxte de Joan-Pèire Baquié. Asperam tanben lu vòstres escrichs per li cronicas futuri, que sigon racòntes dau passat ò dau quotidian, articles jornalistics, galejadas, poesias, cançons, scenetas de teatre, bandas dessenhadi…


a l’adreça : ribonribanha@yahoo.fr

« La garderem ribon-ribanha, nòsta rebèla lenga d’Òc ! »

Raconter des histoires, faire vivre des personnages est un art à part entière, il y faut, reconnaît Jean Cassou, « une merveilleuse naïveté : celle de l’enfance et celle du peuple, qui sont les deux publics auxquels est destiné tout récit ».
« Aimons donc les légendes et les contes, comme nous le suggère le poète mentonnais Marcel Firpo, nous y trouverons des émotions pures, parfois même un enseignement, tout au moins un délassement de l’esprit… Il est bon parfois de redevenir petit enfant… » Et remercions, tous ces pourvoyeurs d’idéal, ces semeurs de merveilleux, ces bardes et troubadours, ces poètes et conteurs… qui sont des bienfaiteurs de l’humanité !
Per legir la legenda de la galineta dau Bòn Dieu en niçard :

http://ieo06.free.fr/spip.php?article3775

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Photo jointe : Pucerons au menu d’une jeune coccinelle (photo R Osicki)

La légende de la coccinelle bête à Bon Dieu

Tout le monde sait ce qu’est une coccinelle, bête à Bon Dieu. Mais est-ce que vous savez pourquoi on la surnomme ainsi ?
L’origine de son surnom remonte au Xième siècle. L’histoire dit qu’un homme fut accusé d’un crime dont il n’était pas l’auteur. L’homme pour cet assassinat fut condamné a mourir à Paris en présence du roi de France. Le jour de l’exécution, l’homme criait toujours en vain son innocence.
Le bourreau mit la tête de l’homme sur le billot et il était sur le point de la lui couper lorsqu’une coccinelle se posa sur le cou de l’assassin. Le bourreau leva avec précaution la coccinelle du cou du pauvre homme, leva à nouveau la hache afin de lui couper la tête. Mais la coccinelle, plus que têtue, retourna se placer à plusieurs reprises au même endroit.
C’est alors que le roi Robert II dit le Pieux (972-1031), considéra que la coccinelle accomplissait une mission divine et gracia l’homme. Peu de temps après, le vrai assassin, cette fois ci, fut retrouvé.
La foule qui pensait vraiment que la coccinelle était un messager de Dieu, la surnommèrent « la bête à Bon Dieu ». Depuis cette époque, plus personne n’aura l’audace, de tuer cet insecte « divin ».
Aujourd’hui, la coccinelle est considérée comme porte-bonheur et elle est devenue l’amie des jardiniers. L’histoire n’est-elle pas jolie ?
Joan-Pèire Baquié
Per la mieu « galineta » Léonie (5 ans)
Joan-Pèire Baquié lo 8 de Sant Joan dau 2019.
(IEO-06)

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A legenda da catarineta ra bèstia de Nouaishe Signoù

Qù noun counoushe ra catarineta, ra bèstia de Nouaishe Signoù ? Mà, sabé perqué ese stacha stranoumàia aishì ?
Aquelou soubrenoum ese counoushù despù au sécoulou dieijh. A stòria di qu’un ome ese stach acusà d’un crime que n’avìa coumetù. Pèr aquelou ashashinament st’ome ese stach coundanà à mourì ent’a vila de Paris en presença dou Ré de França. Ou jorn de r’esecucian, r’ome ralhava sempre ra soua enoucença.
Ou bòia avìa metù ra testa de r’ome soubre ou bilhan, prount à talhà-ri ra testa coura una catarineta s’ese pausàia s’ou coual de r’assassen. Dame precaucian, ou bòia a levà ra catarineta dou coual dou paure-ome e, torna, issava ra picossa pèr talhà-ri ra testa. Mà ra catarineta, testarda, retornava sempre à piaçà-se, pran de vote, au stess lueg.
Vehent acò, ou Ré Robert ou segound sounà ou Pìou (972-1031) a counsiderà qu’a catarineta coumpìa una missian divina e a gracià r’ome. Poc temp apress, r’assassen, ou verou sta vota, ese stach retrovà.
A foula, que pensava qu’a catarineta era verament un messagérou de Dìou, r’a stranoumàia « A bèstia de Nouaishe Signoù ». Despù aquelou temp, n’i ese pu nushen que aurà de stòmigou pèr massà aquela bestieta « divina ».
Ancùi, a catarineta ese counsideràia couma un pouarta-fourtuna e ese devengùa r’amiga du jardenìe.
N’ese pa belou acò ?

Revirada de Mauri Osicki-Ampolini

Proverbe :

Se a catarineta sta s’a toua man, r’aiga arriba avanch deman. (Si la coccinelle ne s’envole pas de ta main, la pluie n’attendra pas le lendemain.)

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Nice-Matin 28 décembre 2019

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