Aviavam ren sauput de la sortida dau CD de Sauvaigo en lo 2008, bessai una manca de comunicacion, bessai finda perque Joan-Luc es un òme un pauc segret e solitari coma toi lu grands poetas. Ancuei l’informacion nos arriba via Montpelhier embé Maria Joana VERNY (qu’aremerciam) e la sieu letra « Actu òc » dau 29 de març.


Joan-Luc Sauvaigo a publié son quinzième disque en 2008, événement qui n’a pas eu le retentissement qu’il mérite. Silence dans les médias, injustice dont Sauvaigo est hélas coutumier.

On trouvera dans ce disque intitulé « Sola Sòla » 12 titres déjà anciens, dont le point commun est d’avoir été écrits et composés par Sauvaigo et interprétés par Mauris (qui est d’ailleurs cocompositeur de certaines des mélodies).

Sauvaigo les chante ici, sobrement accompagné de sa guitare et de son fidèle harmonica, dans une interprétation blues et country qui leur confère une belle unité de ton, alors qu’ils sont d’époques assez différentes.

On pourra réécouter « Proscrich » écrit en 68 « dins l’entusiasme dei grandi descubèrtas » (que le temps passe vite !), « Ai frei » (1969, sur une musique du regretté Tuck Certano), « Lo Pastre Joan Pepin » (1972, avec, en refrain, une pensée de Mao) et, bien sûr, le mythique « Ontario Blues » (1972), réintitulé « Benoît Bunico Blues » puisque le titre avait été refusé par la SACEM, ayant déjà été pris par la chanteuse blues-gospel Elisabeth Cotten.

On retrouvera aussi avec plaisir la chanson « Seguran » (1977. Rappelons que le mot Séguran est à Nice ce que le mot Mondin est à Toulouse et qu’il designe les habitants de la ville, descendant de leur mère à tous, la bugadiera Catarina Segurana, héroïque défenseuse de la cité pendant le siège de 1543). Deux autres figures tutélaires sont célébrées. « La balada de Lalin » chante la complainte du barbet d’honneur Choa Fulconis, qui se battit pour la Contèa contre l’envahisseur français pendant la Révolution (française) avant d’être assassiné par traîtrise : Sauvaigo nous propose deux versions de cette chanson. L’autre héros national niçard est bien sûr Pepin de Nissa,
chanté dans « Sirventès de Garibaldi » (1982), figure omniprésente chez lui.

Citons enfin « Nuechòla Blues », « Lu ferrolhs (son fachs per sautar) » et « Quieti cuòlas de Nissa ».

Paroles et musique de la plupart de ces chansons ont été rassemblées dans le recueil D’una làupia (JLS e Lu Seguran, 1984) préfacé par Robert Lafont. Signalons que ce CD est aussi un CDRom, sur lequel on trouvera le texte de toutes les chansons ainsi qu’une présentation passionnante et passionnée par l’auteur.

Commander le disque :

Nesci claude 11 rue de fontan le Vélasquez 06300 nice ,

(email) nesci.claude@neuf.fr

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