Se ne’n dobtaviam e aquò sembla se confiermar… lo govèrn vòu enterrar lo projècte de lei… e renegar sei promessas…
Alora mai que jamai totei a Carcassona, dissabte que ven, lo 24 d’octòbre per ben mostrar que siam decidits e que se laissarem pas faire !!!
Lei bascos organizan una Manifestacion a Baïona, tanben lo 24, en sosten a la nòstra…(veire çai-sota)
David Grosclaude, President de l’IEO Nacionau, respònde dins un comunicat que vos trasmetam.
Nous le craignions et cela semble se confirmer… Le gouvernement veut enterrer les promesses faites en 2008 d’un projet de loi. Alors, plus que jamais, tous à Carcassonne le samedi 24, pour bien montrer que nous sommes déterminés et que nous ne laisserons pas faire.
Les basques organisent une manifestation à Bayonne le même jour. (Voir ci-dessous)
David Grosclaude, Président de l’IEO National, répond dans un communiqué que nous vous transmettons.
Pays Basque
Le ministre au ciné, le conseiller à la sous-préfecture
17/10/2009
Béatrice MOLLE
Euskal Konfederazioa avait demandé un rendez-vous au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Ce dernier a préféré les salles obscures et le Festival des Jeunes Réalisateurs de St-Jean-de-Luz. Il a donc dépêché un de ses conseillers en sous-préfecture de Bayonne.
Concrètement, à la question «quand est-ce que le projet de loi linguistique promis par le candidat Sarkozy, confirmé par la ministre Albanel et par courrier, sera présenté au Parlement ?», le Conseiller ministériel a répondu que le ministère de la culture s’interrogeait sur la pertinence d’une telle loi, considérant que l’inscription dans la constitution était suffisante : «c’est une régression claire et nette. Nous nous sentons trompés, méprisés» ont réagi les promoteurs de Deiadar qui relancent avec force et conviction leur appel à la mobilisation du 24 octobre.
Le conseiller a reçu la délégation d’Euskal Konfederazioa, oeuvrant afin de favoriser le développement de la langue basque et l’obtention de son officialisation. Cette rencontre intervient à une semaine de la manifestation du 24 octobre à Bayonne organisée par Deiadar, et relayée par de nombreux organismes et personnalités, dont plusieurs joueurs de pelote. Eskolime, la nouvelle fédération qui regroupe les réseaux des écoles associatives immersives, dont Seaska explique aussi le sens de son appel à manifester : «Nos écoles sont au coeur de la revendication pour le développement des langues régionales. Celles-ci viennent d’être reconnues constitutionnellement, mais il importe que cette reconnaissance ne soit pas un trompe-l’oeil, ni un os que l’on nous laisse à ronger. Un projet de loi est nécessaire, mais ce projet doit être ambitieux pour répondre à nos besoins. Il faut que les élèves qui ont eu la chance de suivre un enseignement efficace en langue régionale, puissent vivre leur culture et créer dans leur langue.»
Lien avec l’article ci-dessus :
Communiqué de David Grosclaude Président de l’IEO (2)
Ils hésitent une fois de plus, mais ils plieront.
Frédéric Mittérrand n’a pas l’intention de tenir la promesse d’Albanel ? Nous verrons bien !
Le ministère de la Culture prétend hésiter en ce qui concerne la future loi sur les langues.
Ce n’est pas une surprise. Jamais un seul gouvernement, qu’il soit de gauche ou de droite n’a pris une initiative législative concernant nos langues. Les progrès accomplis en ce domaine ont toujours été obtenus par la pression. Rappelez vous que l’an dernier le gouvernement ne voulait pas entendre parler de nos langues dans la Constitution. Il a bien fallu qu’il s’y plie. Il pliera aussi pour une première loi et puis pour d’autres textes qui viendront compléter un dispositif général qui s’appelle un statut pour notre langue.
Comme pour le débat du 7 mai 2008 , comme pour l’article 75-1 ce sont les parlementaires qui ont obligé le gouvernement à faire des concessions. Et s’ils l’ont fait c’est parce qu’ils ont constaté sur le terrain que nous étions une force et que nos revendications commençaient à compter dans l’opinion.
Nous avons engagé un processus long et il nous faut continuer à nous mobiliser. Il nous faut aller jusqu’au bout. Ce que nous demandons est légitime et juste.
Nous devons maintenir la pression maximale sur les élus locaux, les élus départementaux, les élus régionaux, les députés et les sénateurs.
Nous étions des milliers à Carcassonne en 2005, encore plus nombreux en 2007 à Béziers et nous serons une fois de plus présents à Carcassonne samedi prochain. AVEC DES MOTS CLAIRS, DES REVENDICATION CLAIRES.
Les ministres passent mais la langue occitane demeure. Le ministre de la Culture n’a rien à faire de nous ? Nous verrons bien.
Nous devrons certainement engager des actions d’un autre type après la manifestation de Carcassonne. Rien de violent bien entendu. Mais il faut penser à mener des actions d’un type nouveau .Nous sommes une force, un mouvement avec lequel il faudra compter pour les prochaines années. Nous avons depuis deux ans mis sur le papier des revendications communes aux principales langues minorisées parlées en France. La question linguistique est entrée dans le débat politique qu’ils le veuillent ou non. Il va falloir qu’elle soit discutée qu’elle soit réglée comme elle doit l’être dans une démocratie moderne.
C’est cela que nous devrons dire à Carcassonne en étant très nombreux.
David Grosclaude, président de l’IEO