ISTÒRIA DE JANA
LA PICHONA MESTRESSA
DE LAS MARMÒTAS
Jana, la petite maîtresse des marmottes
que nous jouerons
à l’ESPACE du THIEY
DIMANCHE 10 JUIN 2018
18 heures
SAINT-VALLIER-DE-THIEY
Réservation auprès de Miquèla au : 06 66 23 19 64
En cadeau : BALÈTI,
petit bal folk après le spectacle animé par Martine Chirio
L’Institut d’Etudes Occitannes des Alpes-Maritimes (IEO-06), en partenariat avec de nombreuses associations et collectivités territoriales, mène de nombreuses actions pour la promotion de la culture régionale, la langue d’oc, dans ses diverses variantes parlées sur le territoire du département (niçois d’un côté du Var, provençal sur l’autre rive, vivaro-alpin dans les montagnes du moyen et haut pays), et des parlers voisins intermédiaires avec le ligure dans la Roya.
Depuis de nombreuses années, des ateliers de théâtre permettent aux adhérents d’appréhender la langue autrement.
Cela a conduit l’association à se lancer dans une nouvelle aventure : rassembler l’an dernier une troupe de comédiens de 9 à 79 ans venus d’horizons divers (de Saint-Vallier-de-Thiey à la vallée du Paillon en passant par Vallauris et Nice) qui ont travaillé sur une pièce de théâtre, et à soutenir cette initiative ; il s’agit d’un spectacle bilingue, pour tout public, qui est joué gratuitement.
Après le succès de la création au Rouret le 25 novembre 2017, il sera joué de nouveau à Saint-Vallier-de-Thiey le 10 juin.
Qui sommes-nous ?
Une association loi 1901, reconnue d’utilité publique, agréée Jeunesse et Sport.
Notre nom : Institut d’Etudes Occitanes – 06 . Ce nom qui semble nous cantonner à des études universitaires ne dit pas bien que nous sommes également très engagés dans la transmission de la culture populaire et de la langue d’ Oc (occitan) : cours de langue, théâtre, danse, chant, cuisine, balades découvertes du patrimoine, partenariats avec les collectivités et les institutions (dont le Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur) …
Chaque département de l’espace linguistique d’ Oc (ou Occitanie au sens linguistique et culturel) a sa propre section départementale IEO, fédérée à l’IEO central.
Notre association est a-politique, nous oeuvrons pour l’éducation par la culture et pour l’ouverture au monde.
Un théâtre bilingue
Notre théâtre est bilingue et, dans le cas de cette pièce, il est à 80% en français mais par le jeu, la mise en scène… nous nous sommes arrangés pour que la pièce touche le plus large public, autrement dit il n’y a pas de barrière de la langue.
Un groupe amateur
Nous n’avons aucune exigence de cachet, de frais de déplacement, de droits d’auteur ou sur la musique… nous arriverons à nous rassembler (20 personnes) sur la date du 10 juin, nous viendrons jouer gratuitement pour que le public puisse tenter l’aventure avec nous.
Un groupe humainement engagé
Nous aurons à cœur de parler aux gens de Saint-Vallier-de-Thiey d’une part de leur histoire, celle des migrations saisonnières ou plus définitives des Piémontais (le haut Piémont parle l’un des dialectes de la langue d’Oc et notre département compte de très nombreuses familles qui ont les deux cultures)
Un spectacle complet : L’histoire de « Jana, la petite maîtresse des marmottes » mêlant théâtre, musique, chants, danses, en français et en provençal. Un spectacle pour tous, petits et grands, parlant provençal ou pas.
Evocation des liens multiples (historiques, économiques, sociaux, mais aussi et surtout linguistiques, culturels, affectifs) entre le Piémont d’une part, la Provence et le Comté d’autre part. Les Alpes séparaient physiquement mais unissaient culturellement et linguistiquement.
Tirée d’une histoire vraie, la pièce revisite les 70 premières années du 20 è siècle, exemple modeste mais attachant de ces centaines de milliers de Piémontais qui ont tout quitté pour venir louer leurs bras de l’autre côté des Alpes et pour beaucoup faire souche dans nos régions.
Il raconte la vie de Jeanne, et à travers ses étapes les liens qui unissent la montagne, les vallées occitanes du Piémont et les rives de la Côte d’Azur, malgré les tragédies du 20 è siècle.
« Les montagnes qui nous séparent de la France c’était comme si elles n’existaient pas ».