Autona : le titre ne laisse pas de place à l’ambiguïté : il y a de la nostalgie, du flou, des regrets, un parfum d’été qui s’achève. Mais c’est aussi le temps de la récolte après le long été de poussière et de fureur. Et l’automne est flamboyant parmi l’or et le pourpre des érables…
Daniel Daumàs Autona
Trois chansons populaires : Trin vai Gorel comptine qui vient de la Val Blins (autrement dit Bellino), là où l’Italie parle la langue d’oc; deux berceuses réunies Tin ton (de Provence), Drume negrita (de Cuba).
Trois textes mis en musique : Au flipper dau cafè de Jean-Yves Royer et Lo sonnet das regrets de Louis de La Bellaudière (poète aixois méconnu du XVI° siècle) et Naïada quelques vers très sensuels de Frédéric Mistral tirés du Pouëmo dóu rose.
Quatre chansons paroles et musique sur des thèmes qui sont chers à Daniel Daumas : Liure la liberté, Saudade la nostalgie, Lo planh de Gaspard et La gelada de desèmbre la révolte.
Neuf histoires où on rencontre Ulysse et Rollin Brocard, Mile Garcin et René Char, l’Arbre, la terre et les étoiles. Des histoires qui sentent le pain qui cuit lentement, le feu hâtif, baignées de la douceur du petit matin, illuminées par la beauté des femmes. Elles nous emmènent à Nador et en haute Provence, dans une marina près de Rome, sur les plaines de Riez et vers ces pays de vents légers qui balancent des fleurs rouges et caressent des femmes aux seins nus.
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