La musica occitana, qu’es aquò ?

Quelques nouvautés

Forever polida – Moussu T e lei jovents

La vie est belle au soleil, au bord de l’eau, au pays de Moussu T. Dans son second album, notre bluesman de La Ciotat semble goûter de plus en plus aux plaisirs de la vie. Le soleil, l’amour, les femmes, la mer. Que demander de plus ? Moussu T est heureux et nous le fait savoir : « Que la vida es polida… Farem cantar lo monde entier » Tout juste s’il relève la présence « dei canibalas de la plaja » qui profitent de la situation. Mais pour le reste c’est que du bonheur et du plaisir de vivre. De quoi rendre de bonne humeur les plus déprimés. 21 euros

De Tautavel à Trencavel – Christian Almerge

Fidèle à son style de « rock humoristique » Christian Almerge (ex groupe Test) nous livre un nouvel album dans lequel il détourne toujours les succès de la chanson française ou anglaise pour y placer des paroles en langue d’oc non dépourvues d’humour. Bien se marrer avec les copains, tel est le credo de Christian Almerge et on ne pourra pas lui en vouloir, tant il est vrai que la langue d’oc est souvent liée au rire et aux plaisirs de la vie. 17 euros

Diubiband

Le jeune groupe du Béarn sort son premier album. C’est du rock très tonique (guitares, batterie, percussions, trompette, trombonne et saxophone) qui laisse aussi une belle place au violon et qui n’est pas sans rappeler certains groupes occitans d’Italie. Le groupe nous conte le quotidien de jeunes béarnais et il n’est pas en reste pour inventer des personnages imaginaires. Enthousiaste, jeune, frais, béarnais et ouvert au monde, telles sont quelques caractéristiques de Diubiband. 15 euros

Cò milhor – Claude Marti

Il était attendu depuis… des années, voire plus. Les plus grnds succès de Claude Marti sont enfin disponibles sur CD. Monta vida, Perque m’en pas dit, Montsegur, Un país que vòl viure, etc. Celui qui est devenu le symbole de la chanson occitane des années 70 nous livre ici ce qu’il pense être le meilleur de sa carrière. C’est l’occasion de constater que Claude Marti n’a rien perdut de son talent. 17 euros

Gardarem la tèrra – Goulamas’K

Goulamas’K est un bon exemple de musiciens qui au départ de leur aventure ne chantaient pas, ou très peu, en occitan, et qui peu à peu ont pris conscience d’une partie de leur histoire, même s’ils n’en oublient pas une autre partie de l’autre côté des Pyrénées. Goulamas’K c’est avant tout du ska et ils « distillent une énergie brute alternant entre un ska reggae flamenco et un punk rock aux riffs saturés », au service d’un discours qui prend partie pour les plus faibles et les injustices de notre société. 18 euros

Un autre camin – Joanda

La guitare est omniprésente dans le style pop de Joanda, sur cet autre camin. La poésie fait aussi partie intégrante de son expression qui n’en est pas pour autant toujours mélancolique. Joanda nous fait passer l’enthousiasme de sa jeunesse, sa soif de vivre et de croquer la vie à pleine dents, avec ses joies et ses peines, ses sentiments à fleur de peau. Joanda apporte sa touche personnelle dans la nouvelle chanson occitane. 17 euros

Reviori – Lo Seriòl

C’est un CD très printanier que nous proposent les italiens de langue d’oc de Lo Seriòl. Amour, nature et fête sont au rendez-vous dans un style mêlant le traditionnel et le rock, voire le ragga, sans oublier les amis de Nice ou de Marseille. 20 euros

Bilingüe

Un disque décapant, drôle et engagé… Entre rap et ragga muffin du un-deux (l’Aveyron) et détournements de chants trad, d’opérettes, etc, ce CD est avant tout une fête des langues, du français, du portugais et de l’oc, des mots, des provisions de bouche et des nourritures poétiques et malicieuses. Verve et verbe, psalmodies et salmigondis festifs ! Une caractéristique : l’absence de caractère unique, la désobéissance se manifestant aussi par la variété infinie des climats. Une mosaïque d’emprunts ironiques et de trouvailles ! (Claude Ribouillault – Trad Magazine) 20 euros

Calènda – Montanaro & Serge Pesce, Fabrice Gaudé

Une exploration d’aujourd’hui à travers les Noëls provençaux de jadis, par trois musiciens originaux, provençaux eux aussi… Le résultat est inoui et cependant familier. Comme le dit Fabrice sur la pochette : « Ce qui me touche le plus, c’est de jouer des airs populaires, vieux de plusieurs siècles, en pensant qu’ils viennent d’être écrits la veille… » Un des traits les plus clairs qui aient été tirés entre mémoire et pratique. (Claude Ribouillault – Trad Magazine) 17 euros

Yan Cozian

C’est au pied de la lettre que Yan Cozian respecte la consigne de cette collection : une heure de boha landaise sans le moindre accompagnement, sans le moindre artifice, juste les changements de tonalité d’une plage à l’autre. Un pari risqué que Yan réussit pleinement à relever… en nous offrant simplement une heure en prise directe avec son expression personnelle, dans une quasi intimité… Nul ne pourra nier que congos, rondeaux, valses et polkas balancent bien et donnent envie de se lever de sa chaise. Quelques mélodies de chansons viennent, par ailleurs, prouver que l’instrument peut être utilisé hors du bal. (Jean-Luc Matte – Trad Magazine) Le CD de Yan Cozian a obtenu le coup de coeur de l’académie Charles Cros. 16 euros

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