COMMUNIQUE DU 02 MARS 2009

L’Institut d’Estudis Occitans exprime sa solidarité avec les parents et l’ensemble du mouvement Calandreta face à la situation créée par la décision de la municipalité de Sigean.

Prendre la décision de ne pas renouveler la convention permettant à cette école d’occuper des locaux, sans proposer de solution de remplacement, est une chose grave d’autant plus que l’association dit être en possession de tous les documents attestant que les règles de sécurité sont respectées.

Au delà de cet aspect, qu’une commune puisse accepter qu’une école qui enseigne en occitan risque de disparaitre ainsi, montre le peu d’interêt que certains élus portent à leur langue et à leur culture, à la langue et à la culture qui est le bien commun de tous les occitans, quelle que soit leur origine.

Nous demandons à la municipalité de Sigean de revenir sur sa décision ou de trouver une solution alternative acceptable. Ce qui est en jeu ce sont des enfants porteurs de l’avenir fragile de la langue occitane.

Il serait regrettable pour cette commune qu’elle devienne le symbole de la volonté de détruire ce que des parents et des associatifs ont mis du temps a bâtir. Partout nous savons les difficultés qu’il y a à mettre en place un enseignement de l’occitan ou en occitan. Que des élus ne prennent pas la mesure de l’engagement que cela représente pour des citoyens est très regrettable.

Quelle publicité pour Sigean si elle devait devenir le symbole d’une attaque anachronique contre la langue occitane !

lo president de l’IEO,
David Grosclaude,

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